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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/327

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DE MADAME DE SÉVIGNÉ. Su justes, généreux, ne sont pas les plus considérés au- ,67 4" près- du Nord"°._ _ · ' ' _ J` ai ce matin fait mettre au bonhomme Bertillac ’°_ deux mille deux cents livres sur Tordonnance de du Janet : les deux cents francs se donnent à la prière de celui qui prie 2*. Mais ce nlest plus de l’îi1'gCllE comptant; M. Colbert veut encore qu'on repasse par ses mains pour Fargent : M. du Janet prendra cette peine. M. de la Garde F prendra l°argent A et le fera rendre a Grignan; M. du Janet prendra ce qu'il voudra. Ma très-chère bonne, je ne puis jamais vous dire assez combien je vous aime. La Garde vous a conseillé le PGU (19 g€I'lS (IUC VOUS d€VlC'L HII1€]1€I‘ jô V0*l1S conseille de suivre ses conseils. Pour moi, je vous con· jure de ne point amener votre petit étourdi de page, à moins qu°il soit devenu sage comme une image. Du , reste, ma chère, Vous verrez comme vous serez reçue. ig. Chifrc sous lequel Mme de Sévigné désignaitcolbert.

2.0. Ancien trésorier général de la Reine mère; voyez la note 13s

dela lettre 272 (III, 56). Le nom est écrit Bartîllac dans notre ma- nuscrit. — Par ces mots : « J’2.i ce matin fait mettre à M. Bertil- lac, etc. i>, Mme de Sévigné a sans doute voulu dire qu’elle avait fait déléguer, sur le montant des arrérages de la pension de M. de Grignan, dus par le trésor, la somme de deux mille deuxcents li- vres à Made Bertîllac, qui était vraisemblablement au nombre des créanciers du comte. Indépendamment du traitement qu’il recevait comme lieutenant général de Provence, traitement qui s’élevait, on Pa vu plus haut (voyez la note 13 ci-dessus), à dix-huit mille francs, et qui était payé sur la caisse du trésorier général de la province, le comte de Grignan touchait une pension du Roi, dont il est sou- vent question dans la correspondance. Cette pension était payée par le trésor royal, et non pas toujours, semble-;.-il, avec une par- faite régularité : nous n’en connaissons pas le chiffre. - 21. M. de Bertillac était grand ami d’Arnau1d d’Andilly; Mme de Sévigné, pareces mots : « celui qui prie », n’a-t—e1le pas voulu dé- signer ce dernier? Il est vraisemblable qu’il y avait quelque contes- _ tation sur cette partie de la créance. Voyez la note précédente. 22« Cousin germain maternel du comte de Grignan.