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326 LETTRES INÉDITES È *Vous aurez vu’ ce que la Garde vous conseille pour RIHCDBF PCR de gCHS; si VOUS 3.IDCI]GZ `ÈOIJÈ OB qui VOl1(.lI`B. venir, votre voyage de Paris sera comme celui de Ma<la· _ gascar “. Il faut se rendre léger, et garder le décorum pour la province *. I’avois déjà parlé au bel Abbé" pour une calèche; le chevalier de Bu0us‘, Janet? et le chevalier de Grignan en trouveront sans doute. Pour moi, je vais arrêter une 2. 0: Foxx.: aurez vu, etc. » Ce passage, que Perrin avait donné dans ses deux éditions (éd. de 1734, tome II, pages 318 et 319; éd. de_1754, tome III, pages ro et 11), et d’une manière très·· exacte dans la seconde, a été supprimé par les derniers éditeurs, qui ont cru, à tort (lettre 3y5, note 15, Ill, 392 et 393), que Perrin n’avait fait que transporter dans notre lettre, en le mo- difiant, un passage de la lettre précédente. Ce dernier passage, _a en effet quelque analogie avec le nôtre, et que Perrin avait supprhné, mais que les derniers éditeurs ont rétabli à l’aiclc du Crosbois, est beaucoup plus long que celui—ci, et commence par ces mots (IH, 39::) : «_ La Garde m’a dit qu’il vous avoit oon- seillé, etc. » None manuscrit, dans lequel les deux passages se trouvent, prouve qu’ils sont distincts, et les premiers mots du se- cond : cn Vous aurez vu cc que la Garde, etc. aa, n'étaient qu’un rappel du premier. Il est assurément étrange que Perrin ait con- servé celui-ci et supprimé Pauire, auquel Mme de Sévigné renvoyaît; mais c'est un de faute que cet ancien éditeur, on le sait, com- met assez souvent. - Dans notre manuscrit, il y a, dans le premier passage, clécorîsme, comme dans le Grosbois, et dans le second pas- · sage, décorum, comme le porte Perrin; voyez la note 15 précitée (HI, -3ga et 393). ‘ 3. Quelques Français tentèrent, sous Louis XIV, de former des établissements dans Pile de Madagascar; ceux qui partaient ame— naient tout avec eux, et de là sans doute la locution proverbîale qu’on rencontre ici. -4. Louis-Joseph Atlhémar de Monteil, abbé de Grignan, le futur évêque de Carcassonne; voyez plus haut la note 17 de la lettre 5. 5. Cousin germain maternel, du comte de Grignan, et frère du marquis de Buous, dont il a été parlé plus haut (voyez la note 5 de la lettre 24 ci-dessus]. Le chevalier de Buous était capitaine de vaisseau; voyez la note II de la lettre 204 (II, 367). ' ‘ 6. Voyez les notes 4 et 18 de la lettre 22 cî—dessus.