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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/347

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nn Mamans DE savions. ssi Ma bonne, apportez—moi votre vieux éventail, et vo- ' IG 7 4 tre vieille robe des Indes; de l'un je vous ferai faire un petit tableau, et de l`autre un petit paravent : il ne faut point rire; vous verrez! Amener.-moi Bonne ]îlle‘°, préférablement à tout autre. Je vous' embrasse, ma bonne, avec des tendresses ue vous ne sauriez con- '_ q uoxtre. Ou parle de la paix *9; on dit qu’elle auroit été faite, _ dès cetété; mais que personne n’avoit_ voulu s`abou-· cher avec M. de Chaulnes¥°. Le bien Bon est tout àvous, et moi auxG1·ignans. Mon petit compère " n’est pas encore revenu. Vous recevrez cette lettre à Lyon. le vous prie d'embrasse1· pour moi la belle Itochebonne ”, et d'assurer Monsieur le Cha- marier’° que je 1‘l1onore et l`esti1;ue parfaitement. Suscryziion : Pour ma bonne. ’ 18. Pareille recommandation se trouvait déja dans la lettre du 26 janvier (lettre 375, 6** alinéa, III, 392) : tc Je vous demande Bonne fille, parce que o’cst un bon garçon, dont je mhocommoderai très-bien. » rg. Elle ne se tit pas; la guerre fut au contraire poussée avec ardeur, et ce fut quelques mois plus tard, le II août 1674, qu"eut lieu la célèbre bataille de Senef, ou la victoire, remportée par les Français sous le commandement du grand Condé, fut si vivement disputée : Charles de Sévigné y fut blessé. ` — 20. Au mois de juin précédent des confïfrences pour la paix s’étaient en effet ouvertes à Cologne, et le duc de Chaulnes, gou~· verneur de Bretagne, assisté de MM. de Barîllou et Courtin, y re- présentait le roi de France; voyez. la lettre 345, note 8 (III, 266). 21. Charles de Sévigné. Il arriva peu de jours après, le 2 fé- vrier; voyea la lettre 377, 19* alinéa (Ill, 397} : cx 'Voilà votre petit frère qui arrive. » = _ ` 22. Sœur du comte de Grignan; voyez plus haut la note :4 de la lettre 11. · 23. Charles cle Châteauneuf de Bochebonne, chamarier de Pé- glîse Saint·»Jean de Lyon, beau-frère de la comtesse de Roche- bonne. Dans les églises pourvues d’un chapitre,·on appelait cham-