Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/365

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DE MADAME DE siâvicmâ. 2;,,, llimportancc , pour craindre que cela Vous échappe. Té'; M. de Grignan lui—même en doit être frappé. Com- mence-·t-il à se douter que c`est tout de bon, et qu`il n`y a pas cfexagëration qui puisse aller plus loin qu`il a été?. C’en est trop, mo. bonne, je me tue et je vous tue. Je ne suis pas seule touchée de vos intérêts; fai reçu une lettre, il y a deux jours, de Son Émincnce°, de Sarry ’°, qui m`en paroit occupée, la veille d'entrer dans la solitude. Je vais faire réponse à votre lettre du 26**. Je suis piquée, ma bonne, contre M. de Bellièvre: il y a une mauvaise foi dans leur procédé qui m’é— cliauffe. Je ne sais sur quel nez cela tombe; car celui de M. de Mirepoix en vaut bien un autre. Enfin il y a un fil de manque : nous étions sur le point d'avoir un _ arrêt, tout étoit daccord"; ils feignent que des créan- ciers » s`élèvent‘2, et nc veulent pas d'un arrêt qu'ils g. Le cardinal de Hetz, qui était parti de Paris peu de jours au- paravant avec Piiitcntion de se retirer à Commerei, dont la sei- gneurie, depuis longtemps dans sa famille, lui avait été transmise par son père, Pl1ilippe—Emmanuel de Gondi; voyez plus bas la lettre S5, note to. ro. Village près de Gl1âlODS—SUI*llIüTD8. Les évêques de Châlons y avaient un magnifique château, et le cardinal de Retz, avant de prendre sa retraite, était allé y passer quelques jours auprès de Pé- vêque, Félix Vialard cle Hersc, son ami dévoué; voyez la note 4 de- la lettre 410 (IH, zig I). ·rr. On ne connaît pas d’une manière précise Pobjet du procès; `mais il est très-vraisemblal>le qu’il était relatif aux comptes des droits et obligations, que pouvait avoir ou dont pouvait être tenu le comte de Grignan, du chef de sa seconde femme, Marie-Angé- lique du Puy—du-Fou, dont M. de Mirepoix avait épousé Ia sœur, et dont M. de Bellièvre était Poncle- Une transaction, dont on ne connait pas les termes, était intervenue à ce sujet, mais on refusait de Pexécuter, et c"cst là—d<-zssus que roulait pour le moment le dé- bat. Comparez la note t6 de la lettre 433 (IV, 76}. I2. M. de Bellièvre fut obligé en effet, peu de temps après, de faire Pabanclon dc ses biens à ses créanciers; voyez la lettre du