Aller au contenu

Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/375

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ms intestin ms sévtemé. as, de se haïr pour s`écrire', je sens bien que Pamitié 1 67 S Fait cet ellet-là toute seule. DB M. COURTIN, L’A}IBASSADEUR8. MADAME votre mère se fait la dcr11iê1·e violence en me cédant la plume; je l`arrache d`entre ses mains, pour vous dire, lllaclame, que pour pcu__qu`il vous reste de bon sens, dans un pays on le cerveau dessèche fort aisément°, vous Fcmploierez pour revenir à Paris sur la Fm cl`octobre. Toute la Cour, qui n°a subs1ste oct lznver 7. C’est ce que prétendait, semble-t-il, Mme de Coulanges (voyez Papostille, adressée à Mme cle Grignan, qui termine la lettre du 5 juin précédent, III, 471 : « On ne regrette plus que les gens que l`on haitj on ne suit que les gens que l’on hait; etc. >>}, et c’est . sansddoute à un propos de cette clame, dont on reconnaît dans ce mot la tournure particulière <l’esprit, que Mme de Vins entendait faire allusion ici, sans la nommer. ' 8. Honoré Courtin, conseiller cl’Etat et ambassadeur, dont Saint- Simon, qui vante son caractère, ses talents et ses services, a tracé ce portrait : « C’étoit un très-petit homme, qui paroissoit avoir eu le visage agréable et qui avoit été fort galant. Il avoit beaucoup Jfesprit, cle grâce et de tour, mais rien de guindé; extrêmement Fair et les manières du grand monde, avec lequel il avoit passé sa vie dans les meilleures compagnies, sans aucune fatuité ni sortir jamais de son état. Poli, sage, ouvert - quoique en effet réservé, - modeste et respectueux, surtout les mains fort nettes et fort homme d’lnonneur. » (Mémoires, tome IV, p. M7.) Pour plus de détails, · voyez la uote 21 de la lettre 539 (IV, 458 et 459), corrigée et complétée par la note 45 (le la lettre 772 (VI, nor et 202). La eor- respondance générale imprimée de Mme de Sévigné ne conte- nait encore rien de Courtin, pas plus que de Mme de Vins de Mme de Sanzei. Ce billet répond assez bien, ce nous semble, _ au portrait que Saint—Simon nous a laissé de la personne qui ]’a écrit. g. Mme de Sévigné prétendait que Pair cle Grignan était dévo- rzmt; voyez le 2° avant—dernier alinéa de la lettre 755, note 31 __ (VL 98 et 99)