Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/377

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DE MADAME DE snvrcmâ. ssi 35. DE nn-manu nn', siâviemî ',` 6"7"5 A MADAME DE GRIGNAN4. A Paris, mercredi 24° juillet. JE vois que Vous. avez perdu une cle mes lettres, ,,,,,«__, e`est celle du 6; du 3 vous allez au zo, il y en a une '* — entre les deux: regardez-y. Je vous fais seulement cette petite observation, sans vouloir en dire plus, car on ne finiroit point. Ma bonne, accordez-«moi de ne me point parler pre- sentement de vos six cents 1`ranos’ : je ne prétends point que vous ne me les donniez pas; au contrâire, ma bonne, _j°ent1·c dans vos raisons, et jamais vous ne trouverez rien en moi qui vous puisseîblesser, ni vous îiff ôter la liberté de venir à Paris chez moi. Je sais le ;·r:î:; chagrin et la contrainte que cela vous donneroit; je vous connois. Mais je vous conjure, puisque je 11'ai présentement aucun besoin, de vouloir bien 111'obéir, et de laisser Monsieur l`Archevêque et le bien Bon dis- poser de votre argent de Ventadour° pour des choses si extrêmement pressées et nécessaires, que la dissi- Lnrrnn 35 (fragments inédits et passage restitué). —- 1:. Ces frag- ‘ments font partie de la lettre zîtg (III, 521); la lettre entière, — une des plus longues écrites par Mme dc Sévigné, qui plaisante â plusieurs reprises sur son étendue démesurée, -— se trouve dans notre manuscrit, tome IV, pages 389 et suivantes; le Grosbois en renferme des fragments : près de la moitié de la lettre était encore inédite. 2. Voyez plus loin la lettre 55, note 5. ` 3. L’argent provenant du gain duprocês dont il a été parlé plus haut; voyez ci-dessus la lettre 30, noteg, et plus loin la lettre 38, note 2. .