Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/418

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409. LETTRES INEDITES ,676 [tg. —— D,EM1\IAl‘€UEL DE GOULANGBS A MADAME DE GBIGNANI. e ` A Paris, ce 8** avril. Is surprends Madame votre mère qui vous écrit : Lmrrnn zig (lettre inédite). —- Is Cette lettre, ou plutôt cette apostille, entièrement inédite, fut écrite chez Mme de Sévigné, de retour à Paris depuis quelques jours seulement (elle y était arrivée le 3 avril), et encore souffrante du rlmmatisme dont elle avait été atteinte pendant son séjour en Bretagne. Ce rhumatisme lui avait laissé aux mains une eniluxequi ne lui permettait d’écrire qu’avec beaucoup de difficulté. Le jour même où fut écrite notre apostille, elle écrivait en effet elle-même â sa fille [lettre 520, IV, 394) 2 « Je suis mortifiée et triste de ne pouvoir vous écrire tout ce que je voudrois; je commence à souffrir cet ennui avec impatience. Je me porte du reste très-bien , le changement cl’air me fait des mira- cles; mais mes mains ne veulent point encore prendre part à cette guérison. » Surprise au milieu de ses efforts, et obligée, par mo- ments, ce qu’eLle ne faisait qu’à regret, de céder sa plume à des secrétaires improvisés, qui écrivaient plus ou moins sous sa dictée, elle fournit Poccasion à son cousin d’écrire la charmante petite let- . tre qu’0n va lire, dont on saisira sans peine le sens et l’à-propos 2 c’est certainement une des plus jolies boutades de Paimable chan- sonnier. Cette lettre se trouve dans notre manuscrit, tome II, pa- ges aâti et 247. Notre ancienne copie reproduit toutes les parties de la lettre (la lettre 520, citée plus haut) au milieu de laquelle cette apostille fut insérée. Uédition de la Haye avait la première fait con- naître deux passages de la lettre principale. L’un de ces passages figure, dans cette édition, à sa vraie date (8 avril 1676), sousle n° 146 (tome H, p. 182), qulil forme là lui seul; l'autre, concernant leduc de Vendôme, a été enlevé de sa place, par l’écl.iteur hollandais, et transporté â la En de la lettre du 24 janvier de la même année (tome H, p, 181). Perrin a donné la lettre dans ses deux éditions, beaucoup plus amplement que son devancier, mais non cependant sans lui faire subir de notables retranchements, parmi lesquels le