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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/426

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âpxo LETTRES INÉDITES 'X 6-; me paroît qu"il faut avoir cette patience i voilà mon — avis en beaucoup de paroles. ` Clest une chose cruelle que de retourner encore à ces embarquement? : c'est un terrible dérangement. Faut-il que le jeu, et la perte par conséquent, tienne toujours sa place parmt tant de choses nécessaires, ou 1,011 ne peutpas suffire ? cet article me tient au cœur. A ` · J'ai causé avec d'Haequeville pour ces lettres de · ma.rq·uisat°. Il dit que jamais on ne les a données com· · me vous les demandez, c"est-à—dire pour vous et vos p ayants cause; cela ne Se peut demander au Roi, quoique _ ` (Tailleurs il fût très-bon de lui faire voir comme les de- penses" Contiuuelles que vous faites pour son service vous réduisent à vendre vos terres. *Il m’a promis d'en parler encore à M. de Pompone, et de discourir à fond sur vos besoins, et Vous en écrira. Il vous enverra aussi l`uH`aire de ces lods et ventcsi, que Parere me promit _ nêa, V, gt et ga, note 18), et plus loin, dans ce recucil,la lettre Sg, notes IO et It. e 5. M. de Grignan devait retourner à Toulon pour surveiller les ` embarqucments nécessaires à la Botte; voyez la lettre suivante, note 15. s 6. Il sfagissait de lettres de marquisat à obtenir pom une terre qu’on voulait vendre, excellent moyen pour la vendre avantageuse- meut, car, â la valeur de la terre elle-même, s’aj0utaît alors le prix de la vanité satisfaite. C’est ce que comprenait très-bien Mme de Sévigné, `qui revenant sur ce sujet, dans la seconde partie de la lettre (voyez la lettre imprimée, V, page 17) disait : cz ll n’y a rien à faire our votre marc uîsat, u’à le vendre avec ce titre, ui rend _ P l _ *1 _ _ ‘I " " toujours une terre plus considérable; et après, celui qui l’a achetée obtient aisément des lettres de chancellerie, qui le font marquis de Mascarille. » Ce passage, qui était un peu obscur, se trouve V parfaitement éclairci par celui que nous publions ici, que Perrin . » avait maladroitement retranché. ·;. Les lcd.: et vente: étaient des droits dus au seigneur, lors de la mutation d’un héritage donné par lui à cens; les ventes étaient dues par les vendeurs, les lod; (landes) par Pacheteur; ces droits