DE MADAME DE SÉVIGNÉ, 423 » change, avec laquelle on ne laissapas de contenter 'I676 ceux à qui elle étoit destinée : ainsi ceux que le bel Abbé a donnés seront dépensés comme il vous plaira. Ie suis Fâchée d°avoir adressé à Arles ma dernière .lettre pour Monsieur l'Arcl1evêque °; je suis pourtant fort aise que Vous 1cs’ ayez encore : assurez-les bien de mes rofonds res ects. Ils font très—sa<>ement de ne oint ’ ' ' b ‘ ° \ s exposer au mauvais air des maladies qui sont a Arles. ` ' Il vaut bien mieux amener ici le etit m uis ue . , . P . t de le hasardcr : Je in aperçois, comme vous, en mille ‘ rencontres, que le hasard et les circonstances qui arri- vent sur-le-champ, démêlent de certains embarras, où " toute notre prévoyance n°a. rien f`uit°. ` ° ` I S I * Je SUIS fachee qu en ecrwant à M. Ède Pompone, vous n’ayez envoyé tout d`un train quelques extraits; il est très-bien disposé, et persuadé de votre bon droit. Les raisons que vous me mandez dans votre dernière, pour faire voir que Monsieur de Marseille ne doit plus être considéré, dans les petites affaires de Pro- vence°, étoient justement dans le billet que d’Hacque- ville Et voir à ceministre. Baisez. pour moi une main de Monsieur 1'Arche- vêque. On ne marie point encore la petite Maigrctte N. Nan- 6. Uarcluevêque d’Ar1es. y, Uarohevêque d'Arles et son coadjuteur. ·~== 8. Mme de Sévigné, comme cela lui arrivait par mégarde assez souvent, avait manqué deux fois, dans cette phrase, de faire ac- corder le verbe avec son sujet; le manuscrit porte en effet : « Je mëiperçois, comme vous, en mille rencontres, que le hasard ct les circonstances qui arrivent sur-le-champ, démêle de certains em- barras, où toute notre prévoyance n’0n¢ rien fait., » g. Toussaint de Forbin Janson, évêque de Marseille, était alors en ambassade extraordinaire auprès du roi de Pologne. IO S’agi.rait·il d’une Elle de cc M. le Maigre qui, sous la caution
