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croire qu’ils sçavent confesser leurs défauts.
XVII
C’est une force d’esprit d’avoûër sincerement nos défauts et nos perfections ; et c’est une foiblesse de ne pas demeurer d’accord du bien ou du mal qui est en nous.
XVIII
On aime tellement toutes les choses nouvelles et les choses extraordinaires qu’on a même quelque plaisir secret par la veûë des plus tristes et des plus terribles évenemens, à cause de leur nouveauté et de la malignité naturelle qui est en nous.
XIX
On peut bien se connoître soy-mesme,