en cascade sur son dos. La dextre protégée par un gant à revers, s’appuyait au pommeau d’une épée, tandis que le poing gauche posait légèrement sur la hanche.
— Qui vous envoie ?
— Mon général.
— Il se nomme ?
— Franz de Wesseleny, commandant les Impériaux à Filek.
En entendant ce nom, jadis si cher, Marie Scetzi tressaillit imperceptiblement. Mais elle se domina aussitôt et sembla, après comme avant, l’image d’une impassible divinité.
— Et que désire-t-il ? fit-elle avec hauteur.
— Très haute dame, vous devez savoir que les généraux de Racoczy sont vaincus, que tout renfort vous est coupé. En conséquence, mon général vous somme de vous rendre.
Marie l’interrompit avec colère :
— Pas un mot de reddition ! Pour cette fois, je vous fais grâce et vous laisse repartir sain et sauf. Mais, malheur à vous, ou à tout autre qui oserait me lancer un tel affront à la figure. Sortez.
L’impérieuse femme désigna la porte, du doigt. Benjo s’inclina en silence et revint porter à Wes-