sur son front brûlant et l’attira contre son sein :
— C’est ici que tu mourras, d’un bonheur jamais entrevu.
— Elisabeth, tu veux être à moi ? s’exclama le jeune homme en jubilant.
— Oui.
— Ma femme ?
Elle inclina la tête.
— Quand cela ?
— Bientôt.
Hors de lui de bonheur, il se prosterna, le visage contre terre, comme devant une divinité, et lui baisa les pieds.
Sur le chemin menant à la chapelle, Isabelle de Perusicz rencontra, un matin, un vieux mendiant paralytique qu’une aumône ne semblait point satisfaire et qui, ostensiblement, tentait de l’approcher.
— Que veux-tu, vieillard ? demanda-t-elle, frappée.
— Vous parler, murmura-t-il en faisant étinceler au soleil un anneau qu’elle reconnut.
— Koloman ! s’écria-t-elle.
— Moi-même. Quand tout le monde aura quitté la chapelle, reste en arrière. Je t’attendrai.