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XIII

UN VÉRITABLE ALLEMAND NE PEUT SOUFFRIR
LES FRANÇAIS

Les réunions d’Andor et de ses amis dans le petit café avaient cessé d’être régulières comme par le passé.

Toutes ses heures de liberté, souvent nombreuses, le docteur les consacrait aux Teschenberg, espérant trouver et trouvant en effet un moment propice pour embrasser Hanna ou lui presser furtivement la main.

Wolfgang continuait à jouir de la faveur royale et Plant était satisfait de son rôle de favori de la comtesse Bärnburg.

De temps en temps, néanmoins, les trois amis se donnaient rendez-vous pour se communiquer leurs idées et leurs aventures. Ce fut ainsi que, par une pluvieuse après-dînée de printemps, ils devaient se retrouver à leur ancienne table préférée.