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Page:Sacher-Masoch - Les Prussiens d’aujourd’hui, 1877.djvu/247

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UN VÉRITABLE ALLEMAND NE PEUT, ETC.

mère, frères, sœurs pour témoins des premiers jours de notre bonheur conjugal, c’est blesser la pudeur ; mais passer une nuit de noces dans une chambre d’hôtel, au milieu de garçons et de domestiques, voilà qui ne froisse point nos sentiments.

Nous n’ignorons pas, cependant, qu’il y a dans certains hôtels des chambres spéciales aux jeunes mariés et que les portes de ces pièces sont percées de petits trous, afin que des débauchés blasés puissent se permettre un amusement à leur manière. Nous savons cela et nous le trouvons peut-être piquant ; nous ne sommes pudiques que lorsque le bon ton l’exige.