reuni a dire quon ne pouvait travaillés avec fruit quau département de
Vaucluse et lon vient a cet effet denvoiyé un mémoire a M. votre pere
construit par un homme de loi et fait comme il faut quil soit pries votre
papa de diligenter cette besogne, nous attandons avec bien de limpatience
notre huille nos confitures et le vin cuit ainsi que lurgence qui devient
tous les jours plus pressée.
Mon fils est bien sensible a votre bon resouvenir il vous sanbrase de tous son cœur il desire bien ardament de vous voir et moi jai le maime sentiment…… venés avec mademoiselle benoitte pasé le printemps, vous cerés bien contens de voir la superbe ville de paris est ses environs, St oeün surtout qui et délisieux la sosiétés i et charmantes. Nous jouisons cette anée deun printemps perpétuelle ni gelé ni naige, nous somme très tranquille, adieu je suis tout a vous pour la vie.
……Sensible ne vous pardonne pas l’affectation bien extraordinaire avec laquelle vous ne dites seulement pas un pauvre petit mot pour elle dans vos lettres. Son sincère et pur attachement pour vous ne méritait pas ce refroidissement. N’aurions-nous donc fait le voyage de Provence, moi, que pour mieux embrouiller les affaires, elle, que pour trouver des ingrats. C’est l’être que de ne pas aimer ceux qui nous aiment. Elle accuse François de la desservir près de vous. Ne vous impatientez pas de mes lettres et croyez-moi pour la vie votre plus sincère ami.
……Je vous écris dans le désespoir. Non content d’avoir saisi mon revenu en Beauce, on vient de faire saisir réellement mes meubles et je cours me cacher quelques jours. Voyez si vos soins me sont nécessaires.
Funeste voyage !.. Funestes enfants, épouse cruelle et maudite ! Mon état et mon désespoir est infiniment au-dessus de celui des malheureux plongés dans les tourments de l’enfer. Je vous embrasse.
Ce 14 floréal. De l’argent, au nom de Dieu, de l’argent !
Pour comble de malheur, je suis à la veille de perdre un œil ; je ne distingue plus ce que je vous écris.
Il y a bien loin, mon cher François, de la lettre où vous m’écriviez : « Nous allons partir pour Arles avec mon père », à celle de ce même père qui m’écrit, comme s’il l’eût fait avec la pointe d’un poignard : « Je ne puis