Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/194

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trouble, et je ne veux pas augmenter le vôtre.


LETTRE XXI.


Déterville à Valcour.


Vertfeuil, ce 10 septembre.



Sophie est tout-à-fait bien, elle s’est levée hier, et comme il faisait fort doux, elle a pris l’air un moment sur la terrasse ; elle a choisi cet endroit parce qu’elle savait que la maîtresse du logis s’y trouvait, et qu’elle voulait que son premier devoir fut l’acte de sa reconnaissance ; du plus loin qu’elle a vu ces dames, lisant sous un bosquet ; elle s’est précipitée vers elles, et est venue tomber aux pieds de madame de Blamont, en arrosant de ses larmes les genoux de sa bienfaitrice, cherchant des mots, n’en trouvant point, et devenant