Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/293

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celle où destinés l’un à l’autre, il ne pourrait exister d’instant où nous eussions besoin de nous distraire des sentimens que nous éprouverions.

Pardon des légères craintes qui s’apperçoivent encore dans ma lettre ; je les relis avec peine, et n’ose les effacer ; qu’elles ne vous effrayent pourtant point ; ne les attribuez qu’à l’état de mon ame ; ne frémit-on pas toujours pour ce qu’on aime ?


LETTRE XXVI.


Le président de Blamont à d’Olbourg.


Paris, ce 26 septembre.



Non, ne te mêles pas d’éduquer cette fille, fais-en ce que tu voudras d’ailleurs ; mais ne laisse qu’à moi le soin