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LE PRÉSIDENT MYSTIFIÉ
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physique et contribuerait aux succès proposés, que d’ailleurs… — Mais, monsieur, lui dit Fontanis en l’interrompant, je me suis déhanché, et démis le bras gauche par cette chute épouvantable… — Je le crois bien, répondit le docteur, mais ces accidents secondaires ne sont point du tout ceux qui m’effrayent ; moi, je remonte toujours aux causes, il s’agit de travailler au sang, monsieur ; en diminuant l’acrimonie de la lymphe, nous dégageons les vaisseaux, et la circulation des vaisseaux devenant plus facile, nous diminuons nécessairement la masse physique, d’où il résulte que les plafonds ne s’affaissant plus sous votre poids, vous pourrez dorénavant vous livrer dans votre lit à tous les exercices qu’il vous plaira sans courir de nouveaux dangers. — Et mon bras, monsieur, et ma hanche ? — Purgeons, monsieur, purgeons, essayons ensuite une couple de saignées locales et tout se rétablira insensiblement. Dès le même jour la diète commença ; Delgatz qui ne quitta point son malade de la semaine, le mit à l’eau de poulet, et le purgea trois fois de suite, en lui défendant sur toute chose de penser à sa femme. Tout ignare qu’était le lieutenant Delgatz, son régime réussit à merveille, il assura la société qu’il avait autrefois traité de la même façon quand il travaillait à