qui est dessous, il le mit dessus, et par ce revirement
de partie, penchée sur l’autel où s’offrait
ordinairement le sacrifice, c’était Mme Dolmène
qui nue comme la Vénus callipyge, se trouvant
étendue sur son amant, présentait en face de la
porte de la chambre où se célébraient les mystères,
ce que les Grecs adoraient dévotement
dans la statue dont nous venons de parler, cette
partie assez belle en un mot, qui sans aller chercher
des exemples si loin, trouve tant d’adorateurs
à Paris. Telle était l’attitude, quand
Dolbreuse accoutumé à pénétrer sans résistance,
arrive en fredonnant, et voit pour perspective
ce qu’une femme vraiment honnête ne doit,
dit-on, jamais montrer.
Ce qui aurait fait grand plaisir à beaucoup de gens, fit reculer Dolbreuse. — Que vois-je, s’écria-t-il… traîtresse… est-ce donc là ce que tu me réserves ? Madame Dolmène qui dans ce moment-là se trouvait dans de ces crises où une femme agit infiniment mieux qu’elle ne raisonne, se résolvant à payer d’effronterie : Que diable as-tu, dit-elle au second Adonis sans cesser de se livrer à l’autre, je ne vois rien là de trop chagrinant pour toi ; ne nous dérange pas, mon ami, et loge-toi dans ce qui te reste ; tu le vois bien, il y a place pour deux. Dolbreuse ne pouvant s’em-