quelle elle avait commencé, eſt à découvert, elle
ſe preſſe de me retourner, & d’expoſer à ſon
oncle le côté chéri de ſes goûts. Clément l’examine,
il le touche, puis s’aſſeyant dans un
fauteuil, il m’ordonne de venir le lui faire
baiſer ; Armande eſt à ſes genoux, elle l’excite
avec ſa bouche, Clément place la ſienne au ſanctuaire
du temple que je lui offre, & ſa langue
s’égare dans le ſentier qu’on trouve au centre ;
ſes mains preſſaient les mêmes autels chez Armande,
mais comme les vêtemens que cette fille
avait encore l’embarraſſaient, il lui ordonne de
les quitter, ce qui fut bientôt fait, & cette docile
créature vint reprendre près de ſon oncle
une attitude par laquelle ne l’excitant plus qu’avec
la main, elle ſe trouvait plus à la portée de celle
de Clément. Le Moine impur toujours occupé de
même avec moi, m’ordonne alors de donner dans
ſa bouche le cours le plus libre aux vents dont
pouvaient être affectées mes entrailles ; cette fantaiſie
me parut révoltante, mais j’étais encore
loin de connaître toutes les irrégularités de la
débauche, j’obéis & me reſſens bientôt de l’effet
de cette intempérance. Le Moine mieux excité
devint plus ardent, il mord ſubitement en ſix endroits
les globes de chair que je lui préſente ; je
fais un cri & ſaute en avant, il ſe leve, s’avance à
moi, la colere dans les yeux, & me demande ſi je
ſçais ce que j’ai riſqué en le dérangeant,… je lui
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