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Page:Sade - L’Œuvre, éd. Apollinaire, 1909.djvu/348

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L’ŒUVRE DU MARQUIS DE SADE

situation, poursuivit-elle en fixant Mme de Blamont, je la regarde comme une grâce du ciel, puisqu’elle m’assure l’appui d’une dame dont la pitié me secourt et dont les bontés me feront retrouver celle que j’appelle ma mère. Je suis jeune, j’ose ajouter que je suis sage ; si j’ai fait une faute, Dieu m’est témoin que c’est malgré moi… Je la réparerai… je la pleurerai toute ma vie… j’aiderai ma bonne Isabeau dans son ménage, et si je n’ai pas une aisance semblable à celle que m’avait procurée le crime, je trouverai du moins de la tranquillité et n’y rencontrerai point le remords.


FIN