Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/103

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rible manière, que l’on crut un moment que c’était le ventre de cette malheureuse que le coquin partageait en deux. En un instant le plus beau corps du monde fut une seconde fois exposé à tout ce que la luxure peut avoir de plus monstrueux. Disposons-nous, dit Cœur-de-Fer ; ma sœur, étends-toi sur ce lit, que Brise-Barbe t’enconne. Justine, à califourchon sur Dubois, avancera son con vers la face de Brise-Barbe, et lui pissera dans la bouche ; je connais ses goûts. Oh foutre, dit le paillard, en s’adaptant fort vite au con de la Dubois, je n’ai point de jouissance plus vive que celle-là, et je te remercie de l’idée ; il enconne, on pisse, il décharge, et Sans-Quartier se met à l’ouvrage : pendant que je foutrai ta sœur, dit-il au chef, contiens devant moi cette gueuse ; on obéit ; il frappe à main ouverte, et d’une manière très-nerveuse, tantôt les joues, tantôt le sein de Justine ; quelquefois il la baise sur la bouche, et lui mord le bout de la langue ; dans d’autres momens, les deux fraises du sein de notre malheureuse enfant sont tellement froissées, qu’elle est prête à s’en évanouir ; elle souffre, elle demande grâce ; ces larmes coulent de ses yeux, et n’enflamment