Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/223

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mon très-honoré père vous en barbouillait le nombril… Mais, que vois-je, Justine ! tu te détournes, places-toi comme ta maîtresse, et contiens-là comme Joseph.

Il n’est pas aisé de peindre à-la-fois ce qu’éprouvaient ici nos différens personnages : l’infortunée Justine pleurait en obéissant ; madame de Bressac se dépitait ; Joseph enflammé de libertinage, donnait l’essort à un vit monstrueux, qui n’attendait pour se nicher que de trouver une place vuide ; Jasmin foutait comme un Dieu ; et le méchant Bressac, en dévorant avec volupté les larmes de sa mère, paraissait prêt à la couvrir de foutre ; un moment, dit-il en se retirant, je crois qu’on peut ajouter ici quelques épisodes. Joseph, prends ces verges, et fais-moi le plaisir d’étriller ma mère devant moi ; ne la ménage pas, je t’en prie ; vous, Justine, venez me branler, et dirigez bien à-plomb mon foutre sur les fesses de votre patrône, en observant de ménager vos secousses, afin que les flots n’éjaculent qu’au moment où ce cul respectable sera suffisamment ensanglanté par les soins de mon cher Joseph, qui, j’espère, n’épargnera pas madame, et la traitera d’autant plus rigoureusement, qu’il est essentiel de

joindre