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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/365

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Il la souffletait, il l’invectivait, en blasphêmant comme un scélérat ; et Rombeau, voyant tout cela, se branlait sur les fesses de Justine, en encourageant son ami. Enfin, la pauvre fille de Rodin est assise sur un petit rond étroit, élevé de deux pieds, sur lequel porte sa croupe seule. Quatre cordes descendaient du plafond ; on y attache les membres de Rosalie dans le plus grand écartement possible ; Rodin établit sa sœur entre les cuisses de la victime, et les fesses tournées vers lui. Marthe devait servir l’opération, et Rombeau, bien en face, devait enculer Justine. L’infernal Rombeau, voyant que la tête de Rosalie penche et n’est soutenue par rien, imagine de l’appuyer sur ses fesses, de manière qu’à chaque coup de reins qu’il donnera en enculant Justine, il fasse rebondir cette tête sur son cul, comme une balle sur une raquette. Cette idée divertit infiniment le cruel Rodin, qui, pendant ce tems, apprête bien d’autres supplices à sa malheureuse fille. Le vilain encule sa sœur ; il semble que ce ne soit qu’au sein de l’inceste et de la sodomie qu’il veuille arriver à l’infanticide. Marthe lui remet un scalpel, et il instrumente. On juge des cris de la victime ; mais les précautions