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d’une heure. Son camarade le remplace : pendant que je fouts avec le second, Charlotte veut jouir du plaisir de me les voir tous les deux dans le corps, elle-même arrange l’attitude : je suis couchée dans les bras de l’un, c’est moi qui le fouts ; il se laisse faire ; je manie, je moleste un con de ma main droite, la gauche socratise un cul, ma langue gamahuche un clitoris. L’autre homme, aidé par la reine, se présente au trou de mon derrière ; mais, quelqu’habitude que j’aie de cette manière de goûter le plaisir, nous luttons un quart d’heure sans pouvoir seulement efleurer la brêche. Toutes ces tentatives me plongent dans une incroyable agitation : je grince les dents, j’écume, je mords tout ce qui m’environne, j’inonde de foutre le vit qui laboure mon con ; c’est sur lui que je me venge de n’en pouvoir faire entrer dans mon cul ; à force de ruses et de patience, je le sens pourtant qui pénètre ; celui qui m’enconne me lance un coup de reins assez vigoureux pour favoriser l’attaque de son camarade. Je jette un cri terrible, je suis enculée… je n’avais rien éprouvé de pareils. Quel spectacle, dit Charlotte, en se branlant en face