Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/278

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con pendant qu’on la sodomisait ; mes amies branlaient, maniaient, servaient Zeno, tout l’entourait de volupté, tout hâtait la perte du foutre qu’il élança bientôt au fond du plus beau cul du monde, malgré les cris, les soubre-sauts de la victime, qui n’avait pas endurée si patiemment cette attaque-ci que l’autre. Quelle jouissance, me dit-il en se retirant ! oh Juliette ! après la tienne, il n’en est pas de plus délicieuse au monde… je suis encore dans une ivresse… Allons, dis-je, presse-toi d’envoyer le billet. Assurément, me répondit ce monstre ; je viens d’acquérir, en foutant cette fille, de bien grands titres à condamner son père… puis, bas, mais je n’en resterai point là, Juliette. Je veux que ma scélératesse t’étonne, et c’est dans ce nouvel épisode que je compte retrouver les forces nécessaires à une nouvelle jouissance. — Et quand tu te seras lassé de cette jouissance, en laisseras-tu vivre long-tems l’objet ? Mais, dit Zeno, je crois qu’en joignant un mot au billet, on viendrait l’arrêter dans mon château même ; et comme je rebanderai d’ici là, peut-être serais-je encore dans son cul, quand on arriverait pour la conduire à la mort. Exécute promptement,