Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/283

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reusement va devenir ta dernière décharge ; il faut qu’elle soit complette, que tous les moyens qui sont en notre puissance, soient employés pour la rendre brillante, et voici, sous ma direction, la tournure que je fis prendre au grouppe voluptueux que je desirais. Le Sbirre se coule sous Virginie, il l’enconne, ouvre, et présente les fesses de cette sublime créature à Zeno, qui l’encule ; de chacune de ses mains, Virginie tient une des têtes : à cheval sur la poitrine du Sbirre, je lui fais sucer mon con, en tournant mes fesses à Virginie : Zeno branle de droite et de gauche, les deux culs de mes amis ; une vielle le fouette. Vaincu par d’aussi délicieuses sensations, il était difficile que le paillard y tint ; il décharge ; nous l’imitons tous ; mais c’est sans mouvemens que Virginie est arrachée à cette scène, d’horreurs.

Nous partons. Le chancelier remet lui-même sa victime dans les prisons du palais, et dans vingt-quatre heures, au moyen de nos dépositions, Virginie se trouve condamnée. Tel était le moment où nous l’attendions. À force d’or et de séductions, Zeno fait immoler une autre fille à sa