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plaudissant à l’ordre établi par Durand. Le premier veut voir ma gorge nue : il allait la flétrir par ses grossiers attouchemens, si ma compagne ne lui eut interdit tout geste ; il fallut donc se résoudre à ne faire que la couvrir de foutre ; elle en est inondée. Le second veut, qu’assise sur la borne, j’écarte mes cuisses le plus possible, afin qu’on le branle sur mon clitoris. Je ne tiens pas à la grosseur du membre dont la Durand farfouille l’entrée de mon vagin ; et me précipitant dessus par un mouvement involontaire, je me l’enfonce jusqu’aux couilles. À peine le drôle se sent-il ainsi pris, qu’il me saisit dans ses bras, m’enlève, retrousse mes jupes, et fait voir mon cul à toute la troupe. Un de ces enragés se jette sur mon derrière, il le tripote, il l’enfile, et me voilà portée par deux crocheteurs, me voilà l’objet des caresses et des hommages de tous deux. Attendez, dit Durand, donnons-lui de quoi se soutenir, et elle me place, en disant cela, un membre énorme entre chaque main. Quel délicieux grouppe, dit la coquine, en présentant son derrière au cinquième. Tiens, mon ami, voilà mon cul ; joignons-nous au tableau ; formons un de ses épisodes ; je ne