Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/113

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Sylvestre vient : la fille de vingt ans va lui servir ; ses fesses sont déjà présentées ; quelles sont belles ! Est-il possible d’être assez barbare pour outrager ainsi ce que la nature forma de plus parfait ! Écoutez, dit Sylvestre à sa victime : je ne vous déguiserai pas que la vexation que je vous prépare, est affreuse ; mais il ne tient qu’à vous de vous y soustraire : faites-moi dans l’instant un étron superbe, et vous échapperez au reste. L’infâme ! il savait bien que la chose était impossible ; il n’ignorait pas que cette charmante fille venait de donner à Jérôme, il n’y avait qu’un instant, ce qu’il sollicitait avec tant d’ardeur. La pauvre fille expose l’impossibilité physique où elle est d’accorder ce qu’on exige ; j’en suis fâché, répond Sylvestre ; et s’emparant d’une tenaille, le barbare arrache en cinq ou six endroits la peau des cuisses et des fesses, avec une telle violence, que le sang coule à chaque plaie ; un con est là ; il s’y engloutit ; sa fouteuse instruite, et qui s’est réservée, ne manque pas de lui chier sur le vit pendant qu’il l’enconne ; deux autres étrons lui sont lancés par des culs masculins ; on le fout, et le coquin décharge, en blasphémant son Dieu.

Il n’y a plus que Jérôme ; il arrive ; c’est