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vilaine se troussant, d’abord par derrière, jusqu’au dessus des reins, expose à la bouche fraîche de notre héroïne le cul le plus libertin, le plus impur et le plus flétri qu’il fût possible de voir… que Justine, guidée par Omphale, baisa respectueusement sur les fesses, ensuite au trou : de la langue donc, de la langue, dit brutalement Victorine ; et notre pauvre fille, obligée d’en faire sentir les chatouillemens, exécuta ce qu’on desirait, quoique avec la plus extrême répugnance. La directrice se troussa par devant ; mais, se tenant assise, elle se contenta d’écarter les cuisses : Dieu ! quel gouffre elle offrit aux hommages de Justine… cloaque d’autant plus dégoûtant, qu’il était encore barbouillé du foutre dont la gueuse s’était fait arroser toute la nuit. Ici la novice oubliait une seconde fois la cérémonie de la langue ; et sans Omphale, qui lui fit signe, elle allait s’exposer encore aux reproches de l’insatiable Messaline.

Enfin, ces dégoûtantes cérémonies faites, Justine et Omphale se retirèrent, en recevant l’ordre de revenir le soir, si Justine n’est pas du souper, ou le lendemain matin, si elle en est.

Les deux amies passèrent dans la cellule