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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/260

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oui, nous allons la saigner, la gueuse, ne craignez pas que je la ménage ; allons, madame, continua-t-il en s’adressant à sa victime, faites votre devoir. Au fait du cérémonial, madame de Gernande, soutenue par Justine, s’élève sur le fauteuil du comte, et lui présente ses fesses à baiser ; écartes donc, bougresse, dit Gernande avec brutalité, et il fête long-tems ce qu’il desire voir, en faisant prendre différentes positions ; il entr’ouvre… il resserre, chatouille de sa langue l’orifice d’où sort le vit de Bressac ; bientôt entraîné par la férocité de ses passions, il prend une pincée de chair, la comprime, la déchire, et dès que la blessure est faite, le vilain en tète le sang. Pendant ces préliminaires, Bressac attentif se fait branler par un giton, d’Esterval patine sa femme, les cinq autres bardaches entourent le comte, en le suçant ou s’en faisant sucer. Il s’étend ensuite sur un canapé, veut que sa femme, à cheval sur lui, continue d’avoir le derrière posé sur son visage, pendant qu’avec sa bouche elle lui rendra, par le moyen de la succion, les mêmes services qu’il vient de recevoir des ganimèdes, qu’il continuait de branler de droite et de gauche ; les mains de