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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/149

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les reçoit, le foutre épais qui leur tourne la tête. Mais tous les deux, trop libertins pour en rester là, ne font que changer de jouissance. Ives encule Siméon, qui, à son tour, enconne la maîtresse de son ami ; les deux petites filles font baiser leurs fesses, et Pauline est chargée des circonvallations libidineuses. Elle les accomplit avec tant d’art, elle satisfait si bien, tour-à-tour, les différens besoins de la nature, qu’elle précipite l’extase de nos fouteurs, dont une seconde éjaculation vient promptement couronner le délire.

Oh ! pour le coup, reposons-nous, dit mon père ; je ne bande plus que je n’aie bu au moins six bouteilles de vin de Champagne.

Profitons de cet instant pour vous rendre compte maintenant de tout ce qui s’était passé entre mon frère et moi, pendant cet intéressant spectacle.

Souvent de l’Aigle avait quitté le rôle de spectateur pour s’acquitter de celui d’agent ; et, comme la position dans laquelle j’étais lui rendait la jouissance de mon devant assez difficile, le petit libertin s’en dédommageait par derrière : il avait relevé ma chemise sous mon corset ; et, maître de mon cul par mon