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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/164

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qui devait l’emmener, et moi, je fus trouver un des libertins que m’avait fait connaître ma mère, et sur lequel je comptais, d’après quelques promesses qu’il m’avait faites. Mon enfant, me dit cet homme dès que je fus chez lui, ce n’était pas de moi dont je te parlais ; je vois beaucoup de filles, mais n’en entretiens point : l’individu auquel je te destine vaut beaucoup mieux ; mais tu seras contrainte, je dois t’en prévenir, aux plus aveugles soumissions ; je vais l’envoyer prendre ; vous vous arrangerez. Ce personnage arrive : c’était un homme de soixante-cinq ans, très-riche, frais encore, et qui, après avoir remercié son confrère de la bonne fortune qu’il lui procurait, me fit passer dans le boudoir de son ami, où nous nous expliquâmes.

Cet homme, que l’on nommait Fercour, avait pour passion, de laisser foutre en con sa maîtresse devant lui, par un jeune homme qu’il enculait pendant ce tems-là ; mais il ne déchargeait pas dans le cul du jeune homme, il le quittait au milieu de la course, plaçait son vit merdeux dans la bouche de la femme, pendant que le jeune homme étrillait cette femme ; et dès qu’il lui voyait le cul en sang, le paillard la sodomisait ; le ganimède le fouet-