Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/191

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bles ; il la place ensuite sur le canapé, frotte d’esprit-de-vin tout le poil de la motte, y met le feu, et le brûle en totalité ; ses doigts s’emparent du clitoris ; ils le froissent rudement ; il les introduit delà dans l’intérieur ; et ses ongles molestent la membrane qui le tapisse. Ne se contenant plus, il dit à Justine, que puisqu’il la tient dans son repaire, il vaut tout autant qu’elle n’en sorte plus, que cela lui évitera la peine de redescendre… Notre infortunée se précipite à ses genoux ; elle ose lui rappeler encore les services qu’elle lui a rendus, et s’apperçoit bientôt qu’elle l’irrite davantage, en lui parlant des droits qu’elle se suppose à sa pitié. Tais-toi, lui dit ce monstre en la renversant d’un coup de genou vigoureusement appliqué dans le creux de son estomac… Allons, continue-t-il en la relevant par les cheveux, allons, prépares-toi bougresse, il est certain que je vais t’immoler. — Oh ! monsieur. — Non, non, il faut que tu périsses ; je ne veux plus m’entendre reprocher tes petits bienfaits ; je ne veux rien devoir à personne ; c’est aux autres à tenir tout de moi. Tu vas mourir, te dis-je ; places-toi dans ce cercueil, que je voie si tu pourras y tenir ; il l’y étend… il l’y enferme, et sort du ca-