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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/355

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comprenait pas, la firent néanmoins trésaillir Zamor, dit Cardoville à celui de ses nègres qui portait ce nom, prends cette putain et retrécis-la-nous. Le valet obéit  ; il s’empare de Justine, lui place les reins sur une sellette ronde, qui n’a pas six pouces de diamètre  ; là, sans aucun point d’appui, ses jambes tombent d’un côté, ses bras de l’autre  ; on fixe ces quatre membres à terre, dans le plus grand écart possible. Le bourreau qui va rétrécir les voies s’arme d’une longue aiguille, au bout de laquelle est un fil ciré. Mais ici le caractère violent de Zulma se décide. Oh  ! foutu-bougre-de-Dieu, s’écrie-t-elle enflammée de vin et de luxure, laisses-moi cette besogne, c’est à moi de la remplir  ; je veux coudre le con  ; ma sœur se chargera du cul. Je lui couserai le cœur, s’il le faut, dit Nicette, et le lui dévorerai tout saignant après, si l’on veut. Courage  ! braves enfans, dit Dolmus  ; vous êtes dignes de ceux qui vous ont donné l’être, et la pitié, le plus vil de tous les sentimens, n’a plus d’accès sur vos cœurs pervertis. Non, non, foutre, elle n’en a plus, dit Zulma s’approchant du con qu’elle va calfeutrer  ; et sans s’inquiéter ni du sang qu’elle va répandre, ni des douleurs qu’elle occasionnera, le mons-