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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/362

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qu’elle ne l’a été du brisement des artificieuses barrières qu’on venait de franchir. Pendant ce tems les deux pères sodomisent des bardaches, en gamahuchant le trou du cul de leurs filles, chacune enconnée par leur frère. De nouveaux flots de foutre se répandent, lorsqu’un épisode inattendu s’entreprend.

Zulma, la fougueuse Zulma, dit qu’elle veut être foutue sur la croix garnie d’aiguilles, et qu’il faut là, que tous les hommes lui passent sur le corps ; elle ajoute qu’il faut que Justine soit suspendue sur sa tête, et l’arrose du sang que ses membres distillent. Ah ! foutre, quelle idée ! dit Nicette ; combien je suis jalouse de l’esprit de celle qui l’a inventée ; je demande à suivre ma sœur. Nous la suivrons tous, dit Volcidor : ces aiguilles ne sont rien moins qu’un supplice ; elles enflamment les sens ; elles irritent le tempérament ; elles produisent le même effet que le fouet. Oui, oui, sacre-Dieu, nous passerons tous, dit Brumeton. À la bonne heure, dit Zulma ; mais je m’y place toujours la première ; la putain y colle son dos ; on la fixe ; tous les hommes l’enconnent ; elle est en sang. Oh ! comme c’est délicieux, s’écrie-t-elle, retournez-moi, que l’on m’encule ; elle est obéie. Ce funeste