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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/92

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sales desirs, il te convient bien de résister à mes fantaisies ; infiniment trop heureuse de t’y soumettre, ne devrais-tu pas les prévenir ? Il faudra bien que tu fasses pis tout-à-l’heure quand ma victime sera devant toi… et cette victime annoncée paraît :

C’était une enfant de huit ans dans un état de misère et de dépérissement si complet, que la pitié devenait le seul sentiment qu’elle paraissait devoir inspirer. Déshabilles toi-même cette petite fille, dit Saint-Florent à la triste Justine ; c’est de ta main que je veux la recevoir : Lafleur, branle mon vit à ce spectacle ; et l’impudique maniait les fesses de son confident, pendant que celui-ci le polluait de son mieux. Prépares-moi les voies, dit le libertin à notre héroïne, humecte avec ta bouche le con de cette enfant, laisses-y beaucoup de salive. Guidé par son valet, Saint-Florent se présente ; en un instant, la place est emportée ; cris, résistances, larmes, plaintes, égratignures, rien ne l’étonne ; il veut, au contraire, qu’on l’outrage, et c’est dans cette intention qu’il laisse toute espèce de liberté à sa victime ; mais il n’en est pas de même de notre pauvre orpheline, elle va servir de plastron pendant la célébration du sacrifice. La-