Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/94

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fleur s’étend sur le lit ; il attire Justine sur lui, l’enconne, la contient dans ses bras, et présente, par cette posture, le cul de notre aventurière aux attentats de Saint-Florent ; armé d’une longue aiguille d’acier, le barbare, tout en foutant, tout en déchirant la petite fille, se divertit à piquer les belles chairs qui lui sont présentées ; chaque coup d’aiguille fait jaillir le sang, et c’est enfin quand le scélérat le voit couler sur les cuisses de cette infortunée, et sur le visage de la petite fille qu’il enconne, c’est alors qu’il songe aux changemens de main. Enculons, dit-il à Lafleur, sodomise Justine dans la même posture ; je ne ferai, moi, que retourner la mienne ; la petite fille, avant tout, a ordre de présenter son derrière à Justine, qui reçoit de son côté celui de le lui humecter, comme elle a fait le devant. Saint-Florent sodomise, Lafleur encule, et voilà le con de Justine offert à la fatale aiguille — Ah ! foutre, dit Saint-Florent extasié, quel plaisir de piquer un con en foutant un derrière !… La garce !… Qu’en dis-tu, Lafleur ?… Je la larderais comme une poularde ; et toutes les parties qu’offrait Justine à son persécuteur furent bientôt traitées comme venaient de l’être les autres… le sang ruissela