Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/367

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

du terrible orage qui va molester mon cul. Allons sacredieu, plus de ménagement, s’écria-t-il alors ; et d’un bras vigoureux flagellant mes deux fesses, il m’en applique plus de deux cent coups de suite, et sans arrêter. Pendant l’opération, son valet à genoux devant lui, tâchait, en le suçant, d’exprimer le venin qui rendait cette bête aussi méchante ; et tout en flagellant, le duc criait de toutes ses forces… Ah la bougresse… la garce… Oh combien je déteste les femmes, que ne puis-je les exterminer toutes à coup de verges !… Elle saigne… elle saigne enfin… Ah foutre ! elle saigne… Suce, Lubin, suce, je suis heureux, je vois le sang ; et approchant sa bouche de mon derrière, il recueillit précieusement ce qu’il voyait couler avec tant de délices ; puis continuant : mais tu le vois, Lubin, je ne bande pas, et il faut que je fouette jusqu’à ce que je bande, et depuis que je bande, jusqu’à ce que je décharge ; allons, allons, la putain est jeune, elle l’endurera. La sanglante cérémonie recommence ; mais ici les épisodes changent, Lubin ne suce plus son maître ; armé d’un nerf de bœuf, il lui rend au centuple, les coups nerveux que j’en reçois.