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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/174

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mettre l’enfant à l’hôpital… Comment, mais c’est que cette femme est très-sage et très jolie. Je réservais cela à tes appareilleuses : linfortunée ne t’a point trompé, ces gens là se sont vus fort à l’aise, une banqueroute les a ruiné ; ah ! Juliette, tu n’as fait qu’achever mon crime, et l’aventure est délicieuse.

Je vous l’ai dit, Saint-Fond bandait, mon travestissement masculin perfectionnait son délire. Il me mena dans le boudoir où il m’avait vu la première fois que je m’étais présentée chez lui. Un valet-de-chambre parut, et Saint-Fond déboutonnant mes culottes avec une sorte de jouissance, fit d’abord manier mes fesses à son valet, il lui branla le vit près du trou ; puis s’introduisant bientôt lui-même à ce trou dont il avait l’air de vouloir faire les honneurs ; le paillard m’encula, en m’obligeant à sucer le vit de son homme, jusqu’à ce qu’il fut assez roide peur qu’il l’introduisit dans son cul. L’opération finie, Saint-Fond me dit qu’il avait bien mieux déchargé depuis qu’il savait que le cul qu’il venait de foutre, avait mérité l’échafaud. Celui qui me foutait et que je t’ai fait sucer, est au même point, me