Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/237

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fides de ce monstre ne s’attachèrent plus qu’au choix de celle des trois victimes qui serait immolée de cette manière. Dieux ! la malheureuse Fulvie, comme la plus belle, fut tacitement condamnée au fond du cœur de ce tyran. Un baiser, qu’il appliqua au trou du cul de cette belle fille, en venant considérer la terrible machine, m’en convainquit bientôt ; mais voyons ce qui précéda.

Entre Delcour et moi, Saint-Fond s’établit d’abord un moment sur le fauteuil qui se trouvait en face de chaque niche ; Palmire, celle de mes femmes qui n’était pas employée dans ces niches, debout, derrière le fauteuil, le polluait, en baisant sa bouche ; il branlait Delcour, et maniait mes fesses ; il examine : les tribades ont soin de lui offrir le corps de l’enfant, qu’elles branlent dans toutes les attitudes possibles ; souvent même elles l’approchent de lui, pour lui en faire baiser les différentes parties ; il se lève ; il parcourt les niches ; Delcour le fouette pendant ce tems-là ; quelquefois il se fait foutre, et je le suce ; je m’apperçois que son engin commence à reprendre quelqu’énergie ; il m’encule à la