Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

toujours à outrance[1]. Allons, dit-il, en écumant de luxure, voyons maintenant par quel supplice nous les ferons périr. Je veux qu’ils soient effroyables ; il faut, Delcour, que ton imagination se surpasse ici ; il faut que ces malheureuses souffrent tout ce que les tourmens de l’enfer pourraient leur rapporter de douleur en détail ; et il baisait Fulvie en disant cela ; il était facile de voir que c’était celle qui l’échauffait le plus. Delcour, dit-il, je te la recommande, cette jolie petite créature ; comme elle sera belle sur ta roue, comme ces fesses blanches et potelées se déchireront voluptueusement ; et en disant ces mots, il la mordit jusqu’au sang, en cinq ou six endroits de son corps ; une de ces morsures lui emporta la fraise du teton gauche, le coquin l’avala ; il lui met un instant le vit dans le cul ; s’emparant ensuite de l’engin de Delcour, il l’introduit lui-même dans le trou qu’il quitte : il faut, dit-il, que le bourreau foute sa victime, cela est indispensable, Pendant ce tems, avec ses ongles, il égratignait les fesses, les reins, les cuisses, les tetons de cet enfant.

  1. On saura bientôt ce que c’était.