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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/245

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rompue vive. Saint-Fond opère lui-même pendant que je le fouette ; la victime ainsi disloquée lui est réofferte ; il l’encule, et pendant qu’il instrumente l’anus, Delcour achève la victime par un coup de massue sur la tête, qui fait voler la cervelle au nez de Saint-Fond ; il en a le visage couvert.

La charmante Fulvie reste seule, entourée des restes sanglans de ses deux compagnes, pourrait-elle douter de son sort ? Saint-Fond lui montre la roue, voilà ce qui t’attend, lui dit-il, je t’ai réservé le meilleur, et le traître ne manque pas de la bien caresser, de la bien baiser sur la bouche ; il l’encule encore une fois avant que de la livrer au bourreau : Delcour la saisit enfin ; elle pousse des cris affreux ; il la place ; la roue commence à tourner ; Saint-Fond, foutu par les deux valets, tour-à-tour, enculait Delcour, en baisant alternativement les fesses de Palmire et les miennes, et maniant indistinctement les trois culs qui restaient vacans ; bientôt le redoublement des cris de la victime nous fait juger de ses douleurs. Je vous laisse à penser de quelle violence elles devaient être : le sang élancé de par-tout, jaillissait comme ces pluies fines, éparpillées