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la jolie petite fille exposait les plus belles fesses qu’il fut possible de voir ; contenez-la dans cette posture, dit Saint-Fond à l’une des vieilles, je vais la sodomiser, pendant qu’on l’enconne ; il faut qu’elle perde ses deux pucelages à-la-fois ; l’opération réussit au mieux, non pas cependant sans faire jeter les hauts cris à la jeune fille, qu’un tel dard n’avait jamais perforée ; hélas ! c’était pour elle le funeste jour des douleurs ; en foutant, le paillard maniait les vieilles, pendant que je gamahuchais Clairwil ; le prudent Saint-Fond, avare de son foutre, en retient encore les écluses, et l’on passe à d’autres luxures.

Jeune homme, dit Saint-Fond, je vais exiger de vous quelque chose de fort extraordinaire, et que vous allez sans doute trouver bien barbare ; mais quoiqu’il en puisse être, soyez certain que c’est l’unique façon de sauver votre maîtresse ; je vais la faire lier à cette colonne, vous vous armerez de cette poignée de verges, et vous lui en déchirerez les fesses. — Monstre ! peux-tu me proposer ? — Vaut-il mieux pour vous qu’on la tue ; elle est morte, si vous n’obéissez. — Eh ! d’où vient donc ; faut-il qu’il n’y ait point