Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nous trouvâmes des godmichés, des condoms, des martinets, tous meubles qui nous convainquirent que le père Claude ne nous avait pas attendu pour se jeter dans le libertinage. Il revint ; j’ai, nous dit-il, l’acceptation en forme de mon supérieur, vous pouvez venir quand il vous plaira ; ce ne sera pas long, mon ami, répondis-je, nous avons été trop bien choyées par un seul membre de l’ordre, pour ne pas merveilleusement augurer du reste : repose-toi sur nos cons fougueux, et juge, par ce que tu leur as vu faire, de ce qu’ils pourront entreprendre, quand ils seront encore mieux foutus. En attendant, Claude, je t’invite à nous venir voir dans trois jours ; mon amie et moi nous te recevrons, dans une terre charmante, où tu nous combleras de plaisirs ; répare tes forces, et ne manque pas.

Nous voulûmes en passant prendre langue nous-mêmes avec le supérieur ; c’était un homme de soixante ans, d’une superbe figure, et qui nous reçut à merveille. Vous nous ferez le plus grand plaisir, nous dit-il ; parmi les trente moines qui sont dignes de ces orgies, je vous en promets vingt de trente à trente-cinq ans, qui, membrés comme