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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/170

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que le cul ; et nous, ne poursuivant qu’un seul objet, celui d’être foutues, nous présentions indistinctement tout ce qu’on pouvait exiger de nous, contentes d’obtenir du foutre, dans quelque partie du corps qu’il dût couler : voilà comme doivent penser toutes les femmes. Est-il rien de plus absurde, en effet, que de supposer qu’il n’y ait pour recevoir des vits, qu’une partie de nos corps, et que si malheureusement on s’écarte de la grande route, il y a aussi-tôt des crimes de commis ; comme si la nature en nous formant deux trous n’avait pas indiqué à l’homme, que c’était pour les boucher indistinctement l’un et l’autre ; et que quelque fût celui qu’il préférât, il accomplirait toujours les loix d’une mère trop sage, pour avoir donné à l’une de ses plus faibles créatures, le plaisant droit de l’outrager.

Très-partisanne de cette manière de jouir, et la préférant, sans nulle comparaison à l’autre, je fus assez heureuse, dans cette seconde tournée, pour ne m’entendre demander que le cul, et je ne le refusai à personne.

Nous passâmes enfin chez les vieux ; il ne