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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/252

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rons-nous, Durand et moi ? — Tu gamahucheras le cul d’Alzamor, Juliette ; et la Durand, sur laquelle je serai couchée, m’enconnera avec son clitoris ; rien n’empêchera ma fouteuse d’agir, et quand elle verra le jeune homme prêt à me décharger dans le cul, elle lui donnera un petit verre du poison dont nous desirons de voir l’épreuve. Tout s’arrange au gré de mon amie ; mais le verre avalé, le jeune homme éprouve une si forte crise, que toutes les attitudes se dérangent ; nous cédons le milieu de la chambre au patient ; Alzamor branle Clairwil, je me jette dans les bras de la Durand, qui me chatouille à ravir ; on n’a ni plus d’art ni plus d’expérience, toutes les issues de la volupté sont également parcourues, par les doigts libertins de cette délicieuse femme, dont la bouche amoureuse me couvre des plus chauds baisers. Cependant la malheureuse victime chancelle comme un homme ivre, peu-à-peu l’infortuné tombe toujours sous nos yeux dans un vertige effrayant ; les commotions ressenties au cerveau, étaient si terribles, qu’il s’imaginait avoir la tête pleine d’eau bouillante ; cet état fut suivi d’une enflure générale de tout le corps ; le