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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/33

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20°. Tous les jeux possibles sont défendus dans la société ; occupée de délassemens plus agréables à la nature, elle dédaigne tout ce qui s’écarte des divines passions du libertinage, les seules en possession d’électriser l’homme.

21°. Le récipiendaire, de quelque sexe qu’il soit, est, pendant un mois, au noviciat ; il est, tout ce tems, aux ordres de la société ; il en est comme le plastron, et ne peut pas entrer aux sérails, ni être admis à aucune place. Il y a peine de mort prononcée contre lui, s’il s’avisait de se refuser à telles propositions qui pourraient lui être faites.

22°. Toutes les places s’élisent au scrutin secret ; les cabales sont sévèrement défendues. Ces places sont celle de la présidence, les deux du secrétariat, celle de la censure, celles des deux directions des sérails, celle du trésorier, du maître-d’hôtel, des deux médecins, des deux chirurgiens, de l’accoucheur, de la direction de la secrétairerie, dont le chef a sous lui, les écrivains, les imprimeurs, le réviseur et le censeur des ouvrages, et l’inspecteur général des billets d’entrée.