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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/352

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pond l’ogre, il faut qu’une créature humaine meure pendant que je fous ; je ne déchargerais pas sans l’alliance des soupirs de la mort à ceux de ma lubricité, et je ne dois jamais l’éjaculation de mon foutre qu’à l’idée de cette mort que j’occasionne.

Passons dans une autre pièce, continue cet anthropophage, les glaces, le café et les liqueurs nous y attendent ; et puis se tournant vers mes deux hommes : amis, leur dit-il, vous m’avez parfaitement foutu ; vous avez trouvé mon cul large, n’est-ce pas ? n’importe, je suis persuadé qu’il vous a donné du plaisir ; le foutre que vous y avez répandu l’un et l’autre m’en répond. Quant à vous, charmantes femmes, vos fesses m’ont puissamment délecté, et pour vous en témoigner ma reconnaissance, je vous abandonnerai, pendant deux jours, toutes les beautés de mon sérail, afin que vous puissiez vous gorger de voluptés tout à l’aise. Aimable homme, dis-je au géant, c’est tout ce que nous demandons ; la volupté doit couronner la luxure, et les récompenses du libertinage doivent être offertes par les mains seules de la lubricité. Nous entrâmes, à l’odeur qui régnait en ce lieu,