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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/354

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que je détournai ses desirs. De jeunes garçons servaient dans cette pièce, je lui en fit enculer un de douze ans, qui tomba mort au sortir de ses bras.

Minski s’apperçut enfin qu’épuisés par la fatigue, nous n’étions plus en état de lui tenir tête ; il nous fit conduire par ses esclaves dans une galerie superbe, où quatre niches de glaces, en face les unes des autres, contenaient les lits nécessaires à nous reposer. Un même nombre de filles avaient ordre de veiller autour de nous pour éloigner les insectes et brûler des parfums pendant notre sommeil,

Il était tard quand nous nous réveillâmes ; nos gardiennes nous firent voir des salles de bains, où, servis par elles, nous fûmes merveilleusement rafraîchis ; et nous introduisant déjà dans les cabinets d’aisance, elles nous firent chier d’une manière aussi commode que voluptueuse, et que nous ne connaissions pas encore : elles trempaient leurs doigts dans l’essence de rose, puis les introduisaient dans l’anus ; elles détachaient doucement et moëlleusement toutes les matières qui s’y rencontraient… mais avec un